Comment est ta peine? est le premier extrait de Grand Prix, le nouvel album de Benjamin Biolay réalisé avec Pierre Jaconelli (Polydor, 26/06), un disque où l'amour aérien et incandescent court sur 13 pistes. Le clip a été réalisé par Marta Bevacqua. Au côté de Benjamin Biolay, Nadia Tereszkiewicz.
Parmi les invités de grand prix: Chiara Mastroianni, Anaïs Demoustier (que l'on entend sur ce premier single), Melvil Poupaud, Keren Ann, Bambi.
L'occasion de revenir sur quelques citations de Benjamin Biolay recueillies lors de nombreuses rencontres avec lui depuis Rose Kennedy, alors qu'il était encore "artiste révélation."
Le saviez-vous?
« J'ai lu plusieurs monographies sur Maxfield Parrish et je possède quelques reproductions chinées aux Etats-Unis - j'adore chiner. Ses images ont des vertus apaisantes: je les regarde, je prends ma guitare, et trouve deux ou trois accords. Le tableau d'une église en hiver m'a inspiré une chanson."
" La mélodie de Ton héritage a déboulé dans ma tête quand j'étais au restaurant. Je n'ai pas lâché la chanson : les paroles sont arrivées dans une longue pulsion fatigante
« Je rêve de chanter avec Lauryn Hill mais ça ne se fera jamais. C'est l'une des deux voix au monde -avec Stevie Wonder- qui me fasse ressentir à peu près toutes les émotions. Quand je ne vais pas bien, je regarde sur Youtube son duo avec Ziggy Markey. Ce qui sort de cette voix est merveilleux. »
« Je déteste chanter en "civil". Je me sens trop moi-même, un individu, pas un chanteur. Et puis, j'ai le sentiment d'être impoli. J'aime le processus qui consiste à passer une chemise et un costume, cela m'aide à me concentrer. »
«A la base, je voulais me cacher, jouer mon Gérard Manset. Par pudeur. Par timidité. »
"Ma pire chanson est Dernier souper au château, la face B de Négatif. Je voulais donner l'impression que l'on chantait à la cour. Il aurait fallu un clavecin, j'ai fait comme si, et j'ai complètement raté. Les gens qui s'expriment sur mes chansons dans des forums la détestent.
« Avec Alain Bashung, nous nous sommes ratés deux fois. La première, c'était à Bruxelles, un Noël : j'étais amoureux et je voulais rentrer à Paris. La seconde, j'ai bloqué. Alain m'impressionnait trop. Cela dit, ma patte ne manque pas du tout à sa discographie."
www.benjaminbiolay.com
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