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GuiHome, prince de l'humour et de Namur



(C) Barthélemy Decobecq

GuiHome détend, c'est sûr, avec ses vidéos drôles et ciselées, au fil de son émission de stand-up et sur scène évidemment, devant un public qui se sent comme à la maison, at home donc, avec GuiHome vous détend Legrand. C'est que depuis 2015, 1,5 millions de fans suivent sur Facebook Guillaume Wattecamps, tout jeune trentenaire habitué aux challenges les plus divers. C'est que le prince sans rire, Namurois dans l'âme et hyperactif en douce, dirige avec calme et en baskets, un festival, Namur is a joke, une agence de communication digitale, No Picture Please. Quoi d'autre ?, une marque de vêtements et d'accessoires, Oui & Non... L'occasion de soumettre GuiHome et ses alter-egos à l’interview Roulette Ruse. Une appli, des numéros tirés en aléatoire, chacun correspondant à une question.


18. Vos vidéos et spectacles vous racontent-ils à 100%?

Je suis sincère à 100 % par contre je ne me dévoile jamais totalement. Par exemple, je suis plus calme que mes personnages. Et sur scène, je joue l‘absurdité belge, une façon de prendre les choses avec crédulité, légèreté, naïveté, que je n'ai pas dans la vie.

22. Comment est née votre vocation?

J’ai été fasciné, petit, par les comédiens de la première pièce que j'ai vue. Le lendemain, ma mère m’a inscrit à un cours de théâtre et j’ai senti tout de suite que la scène serait ma vie. Plus tard, j’ai mis le cap sur Paris avec 50 € en poche, j’ai fait tous les boulots pendant 2 ans, comme vendre des crêpes à la Tour Eiffel tout en suivant les Cours Florent. Puis j’ai intégré une école de communication à Namur et comme je m’ennuyais, j’ai créé le personnage de GuiHome.



33. Quels posters dans votre chambre d’enfant?

Vers 5/6 ans, des posters de Lorie, de la Star Ac, de Diam’s, d’Eminem, des Diables Rouges… Adolescent, je créais surtout des scrapbooks où je collais des souvenirs, des billets de concerts, des MSN imprimés. J’avais aussi beaucoup de carnets intimes, j’ai d’ailleurs gardé la passion des carnets, des stylos Bic, des stabilos. J’y note des blagues, des « to do list », des idées comme le titre du festival, Namur is a joke.


(C) Barthélemy Decobecq

4. Votre premier quart-d'heure de gloire?

Chaque fois que mes parents invitaient des amis et leurs enfants, on avait tout le temps du repas pour créer un spectacle, mon premier public était dans le salon. J’ai aussi joué des pièces de théâtre , à partir de 7 ans. Mais mon vrai quart d’heure de gloire a sans doute été autour de mes 15 ans, lors du congrès du Parti Ecologique dont ma mère était secrétaire générale. J’ai posé une question devant 1000 personnes, les regards sur moi et les réactions de la salle ont été pour moi une confirmation de ma vocation.

8. La palme du style à… ?

Stromae: il a un look à lui et le fait évoluer; il a créé sa marque de vêtements; en concert il nous transporte dans son univers. C’est un artiste à 360 °.

Vous aussi, vous vous démutlipliez ?

Je n’ai pas envie d’être simplement un visage et puis toutes mes activités me complètent et domptent mon énergie, je souffre quand je lève le pied, du coup cela frôle le 7 jours sur 7.

20. Une histoire derrière votre nom d’artiste?

Pour faire marrer les potes pendant les examens, j’ai créé de petites vidéos sur ma page Facebook réalisées chez moi, d’où GuiHome vous détend.



23. Un artiste disparu que vous auriez aimé rencontré ?

Raymond Devos autour d’un petit café, et j’inviterai Félix Radu à notre table. J’aurais voulu découvrir le personnage derrière les textes, savoir qu’elle perception il avait de ce milieu.

Toutes les dates de spectacles sur www.guihome.be






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