top of page

Les premières fois musicales de Jérémy Frerot


Un album, Matriochka a suffit pour lancer Jérémy Frerot, porté par le tube Revoir, qui était un trait d'union entre le tourbillon Frero Delavega et les premiers pas de Jérémy en solo. Un nouveau single dansant, Un Homme, annonce aujourd'hui un deuxième disque, présenté comme plus funky. L'occasion de demander à Jérémy de revenir sur ses premières fois musicales.


Comment est né Un Homme?

La mise en lumière du féminisme a poussé à se poser des questions sur le fait d'être un homme aujourd'hui. La chanson est née de discussions avec Laurent Lamarca et Vincha et de l'envie d'apporter un réel fond au texte. Dans Le clip qui l'accompagne, j'avais envie de mettre en scène dans leur vie respective des hommes ou des enfants qui m'ont touché: un petit garçon qui se maquille et porte les vêtements de sa mère, une personne âgée qui refait le film de son existence...


Un Homme est-elle la première chanson écrite pour cet album à venir?

L'une des premières. Les toutes premières, on les a créées quand on s'est enfermé deux jours Ben Mazué et moi dans une maison du cap Ferret pour écrire et composer. J'ai choisi Un Homme comme premier single pour faire un lien entre Matriochka et ce deuxième album, qui a des sonorités plus chaudes, plus acoustiques, plus funky, et qui est aussi plus extraverti. Les paroles simples et directes racontent ma vie, mes travers, mes enfants, ma femme...





Le premier disque acheté?

Le tout premier, c'était un disque de Priscilla, j'étais tout petit et un peu amoureux d'elle. A la maison, j'écoutais surtout les albums de mon père, Gilberto Gil, Seu Jorge, de la musique africaine. Je chantais de la salsa en yaourt, et cela m'a donné cette manière d'interpréter en arrière du temps.


Un de vos premiers grands souvenirs de concert?

Celui de Lokua Kanza, j'étais tout près de lui, j'ai adoré, cela m'a conforté dans l'idée de faire ce métier.



La première guitare?

Une Lil Baby reçue pour le noël de mes 17 ans, je jouais dessus des covers. Elle a fini fracassé contre un mur, quand j'étais en fac. Une copine s'est énervée dessus.


Le premier disque de chevet?

The Miseducation of Lauryn Hill que j'ai usé. Je n'ai jamais repris un de ses morceaux à cause de mon mauvais anglais.


La première impression quand Florian Delevega vous a rejoint sur scène lors de votre premier concert solo ?

C'était ma première date en tant que Jérémy Frerot, je me produisais à l'Olympia d'Arcachon, Florian habite à côté et c'était un bon moment pour se réunir après un an et demi, et de montrer que ce n'était pas une séparation pure et dure. Cela a été très instinctif entre nous, rien n'avait changé.



Comments


bottom of page