Le goût du glam-rock et l'art du transformisme. L'énergie de la dance et l'effervescence du psychédélisme. Des arabesques vocales. Simone Ringer mélange les genres et les styles dans ses créations vertigineuses, ainsi ce EP Intentionnel, et sa collection de chansons aux couleurs bouillonnantes, invitations à lâcher-prise. Un chemin de liberté que prend en solo la chanteuse du groupe Minuit (actuellement entre parenthèses). L'occasion de la soumettre à l'interview Roulette Ruse, des numéros tirés en aléatoire par une appli, chacun correspondant à une question.
21. Qu’est-ce qui vous inspire?
Les rencontres, les histoires des autres, des disques, des expositions me procurent parfois des émotions fortes et peuvent déclencher des chansons. Lorsque j’écris, des images cinématographiques surgissent, les films ne m’inspirent pas spécialement, mais je peux m’imaginer par un exemple en elfe du Seigneur des anneaux.
Et quel est le point de départ de vos affiches?
De albums ou bien des affiches psychédéliques asiatiques des années 1970, des livres d’art, des artistes découverts sur Instagram comme Kristen Liu Wong. A la base, je désirais travailler dans l’image, j’ai suivi des études à La Cambre de Bruxelles. Mais venant d’une famille d’artistes - mon grand-père était peintre - mes parents... {Les Rita Mitsouko}, et quand on les voit heureux, cela donne envie de suivre le même chemin. Les choses nous appellent, je suis finalement arrivée dans la musique assez tard, avec Minuit.
7. Un artiste disparu que vous auriez aimé rencontrer, voir en concert …?
Je n’ai pas spécialement ce désir-là, au contraire même, j’aurais peur d’être déçue. Par contre, j’aurais adoré assister à un concert de David Bowie ou découvrir la création d’une oeuvre dans l’atelier de Utagawa Kuniyoshi, un maître japonais de l’estampe (1797-1861).
1. Des posters dans votre chambre d’enfant, d’adolescente?
Oui, oui, énormément de posters de Buffy contre les vampires que j’aime toujours autant. Buffy met en avant des jeunes femmes indépendantes qui se battent dans la vie et font des choix. J’avais un classeur avec des photos de la série et un autre de Mylène Farmer: je suis fan de ses concerts, de son art du spectacle et de l’image. J’avais aussi des posters de Beyoncé, j’ai grandi avec les Destiny’s Child.
34. Qu’avez-vous acheté avec votre premier cachet?
Je me suis offert un bon restau. J’adore l'art culinaire, cuisiner...
26. Les musiques que vous écoutiez à la maison?
Les Beatles, The Supremes, beaucoup, beaucoup. Et aussi La Compagnie Créole, garantie de bonne humeur, de joie. Super pour danser en famille.
25. Le film dont vous auriez aimé être l’héroïne?
La chanteuse ou le fantôme de Phantom of the paradise, enfin oui et non. Je l’ai vu tellement de fois et j’ écoute toujours autant la b.o. Je ne me lasse ni des textes ni des mélodies. Le glam-rock m’inspire des personnages et le transformisme m’est cher.
34. Ce que vos parents vous ont léguée et dont vous êtes fière?
L'esprit de liberté d’une manière générale, c’est-à-dire la façon de se comporter en société comme dans la manière de créer, de se donner les moyens.
32. Un moment-clé?
Mon passage au cabaret de Madame Arthur, un gros challenge, c’est la première fois que je me produisais seule. Cela m’a donné confiance en moi et m’a permis de développer des personnages. J’avais la liberté totale de costumes, de maquillages, de changer de voix selon les chansons.
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